La Cure ou Cora, la coureuse, prend sa source sur le territoire de la commune d’Anost, dans un vaste massif forestier, en Saône-et-Loire, en amont du Lac des Settons et de son barrage pour se jeter 112 km plus loin dans l’Yonne à Cravant, se faufilant sous des voûtes de feuillage ou entre des gorges sauvages.
Jusqu’en 1920, elle a transporté le bois de chauffage pour Paris et les derniers moulins qui la jalonnent ont arrêté de faire de la farine vers 1950.
Pour produire de l'électricité et réguler le niveau de la Seine plusieurs barrages ont été construits.
En 1970, la multinationale Pechiney s’est intéressée à la cure qui recèle dans ses falaises de Gingon un minéral très précieux la fluorine qu’elle souhaitait exploiter. C’était sans compter sur la détermination extrêmement fortes des habitants de la région qui ne voulaient pas de ce projet.
En 1974 Pechiney déclara forfait. La société aurait assurée que les falaises auraient été remplacées par des rochers en plastique plus vraies que nature et encore plus pratique pour l’escalade !
Aujourd’hui le calme est revenu.
Côté flore et faune, elle n’est pas en reste, elle est classée zone naturelle d’intérêt écologique.
Dans ce travail en cours, je me pose la question de ce territoire aujourd’hui, et ce avec une approche sensible, poétique, documentaire voire plastique. Je me penche sur la flore et la faune qui entoure la Cure. Je questionnerai d'ici peu les hommes et les femmes qui l’utilisent, la font vivre et l’entretiennent. J’irai à la rencontre des associations qui se battent pour sa protection.
Travail en cours.